J’attrape, allongé, les bords de mon lit qui s’envole, trip à la Peter Pan, poudre de fée trop chargée, lancé dans les étoiles, Pays Imaginaire me voilà.
Je décroche pour mieux m’accrocher aux morceaux de souvenirs de toi. J’entends ton sourire qui alimente le moteur de mon cœur, je touche ton rire contre ma peau qui frissonne, je goûte ton regard de feu d’hiver qui apaise ma faim-folie.
Durant ce temps compensé, je brûle en mode comète, je me désintègre dans l’atmosphère nostalgique. Pas bon signe. Je tente de tenir la route céleste, je joue des variables, j’actionne des réglages moins connus. Le lit tangue comme jamais. J’équilibre mon poids avec les oreillers mais je comprends trop tard. Chute en pique. Obligé de te lâcher pour me sauver. Ça se redresse. Je tire la couverture, la vitesse diminue. Je reviens. Je relance un au revoir sans baiser.
Puis le soleil frappe à la fenêtre. La chambre accueille le matin. Je fronce des sourcils.
J’oublie.