Je me dissimule dans la tenue des étoiles d’Orient. Quelle sensation heureuse d’invincibilité que de se cacher dans l’épais manteau du ciel aux morceaux de lumières. Je vois tout depuis le dessus sans que le dessous me trouve. Je suis un faux Dieu tout heureux.
J’arrache de mon sac une drôle de petite machine. Il paraît qu’il vient du dessus du dessus, donc encore de plus haut. Un ami me l’a donné pour « service rendu ». C’est la première fois que je l’utilise. Il est assez intuitif… je l’active.
Une lueur en émane. Assez forte pour que je puisse lire ce qu’il y a dessus mais pas trop pour que je ne puisse pas me faire repérer. Tout ce qu’il me faut.
Posez votre question.
Difficile, j’en ai plein. Il paraît qu’on ne peut pas poser des questions du type « Quel est le sens de la vie ? », ça ne marche pas. L’algorithme serait toutefois assez puissant pour répondre à de nombreuses interrogations.
Je m’en pose une sans faire attention. Je n’ai fait que de la penser et pourtant la machine la réceptionne, calcule… et me sort le nombre trois.
Je souris.
Je lui ai demandé combien de personnes m’aimaient véritablement.