Mille neuf cent quatre-vingt-dix

M

Mille neuf cent quatre-vingt-dix
Glisse-toi dans ma nuit
Homme de l’étoile éternelle
Ôte donc tes habits
Montre-toi étincelle
Ta peau est une mer blanche
Mes pauvres mains s’y noient
Je devrais punir ces doigts
Mais le loup en moi flanche
Lèvres chaudes sur lèvres glacées
Ta langue me brûle avec joie
M’apprend ce qu’est savourer
Laisse-moi venir à toi
Et mes pattes dansent encore
S’accrochent, se décrochent,
Tombent, redemandent ton corps
J’aboie, me rapproche…
Je jure mon si bien-aimé
De ne jamais oublier
Mille neuf cent quatre-vingt dix

Enrím

Cosmonaute vagabond dans l'espace rêvé, j'essaie tant bien que mal de matérialiser tout cet imaginaire qui me traverse.

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