L’autre jour, je prenais mon petit déjeuner café – pain à la confiture Bon Papa Fruits des bois – choucroute aux fruits de mer – (p’tit déj de champion tu peux pas test’) quand, soudain, ne voilà-t-il pas que je découvre sur les réseaux sociaux qu’ils vont inaugurer un musée des mathématiques à Paris ?!

Tout de suite, mes angoisses d’ancien élève remontent. Bordel, mais qu’est-ce que j’étais nul dans cette matière ! Pourtant, au début, tout allait bien. J’avais même quasiment que des 20 jusqu’en 6ème. Tout est parti en déconfiture (déconfiture, confiture… vous l’avez ? Parce que j’ai parlé de confiture dans le premier paragraphe et… bon très bien je continue) en 4ème quand ils ont rajouté des lettres dans les chiffres. Des inconnus, qu’ils appellent ça. Hé bien moi on m’a toujours appris à ne pas parler avec des inconnus et c’est sans doute ça que les maths et moi ça ne faisait plus un.

Franchement, j’y mettais de la super bonne volonté et tout. On m’a même mis plein d’heures supplémentaires, que ça soit à l’école ou chez moi, pour tenter de rattraper le coup… rien à faire. Les profs n’étaient même pas méchants avec moi, ils me mettaient simplement sur le carnet Enrím n’a pas la logique des maths. Ils savaient que je n’étais pas un mauvais élève, juste un galérien de la vie du chiffre et du nombre, et de beaucoup d’autres choses, et je les remercierais jamais assez de leur bienveillance à mon endroit.

Et alors que je pensais tout ça derrière moi, moi qui ai poursuivi avec un bac littéraire pour ensuite réaliser de longues années d’études dans le droit, ne voilà-t-il pas, comme je le disais plus tôt, que je découvre qu’un musée sur cette matière que j’ai tant désavouée allait ouvrir ses portes fin septembre ?!

Non, mais, vraiment, qui va y aller ? Pas, moi déjà ! Je me sens bien bête comme ça, pas besoin de me taper la honte en public à ne rien comprendre. Alors, ils rassurent en disant que c’est tout public à partir de la 4ème. Non mais, les gars, moi je suis sûr tu prends un gosse de 11 ans il sait mieux faire que moi. Pour montrer les maths en action, qu’ils disent, sauf que rien qu’en repos les maths ça me fatigue de dingue. Je suis celui qui prend en cachette sa calculette sur son téléphone pour faire une simple addition. Le calcul mental ? Non moi je connais pas. Ça se mange… ?

Bon, le 30 septembre, vous savez où ne pas me trouver.

 

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