Puisque l’on n’est qu’entre nous, disons-nous les choses avec la plus grande sincérité au monde : je me suis dit que publier un article sur le bukkake, le seul, l’unique, un mercredi, jour non seulement des frites mais aussi des enfants, c’était vraiment limite de chez limite. Je me suis donc dit que dimanche était finalement un meilleur jour. Dimanche, c’est le jour où nous prions le Seigneur, et nous le prions comment ? À genoux. Et le bukkake, comment le pratiquons-nous la plupart du temps… ? Voilà, vous avez compris pourquoi dimanche était finalement le meilleur jour de la semaine pour vous parler de cet art qui mérite que l’on dédie toute sa vie plus quelques jours.
Et, puisque l’on m’attend au tournant (j’ai très hésité à écrire en tournante, ce qui aurait très drôle), je vais être sérieux. Hé oui, le bukkake n’est pas dédié aux amateurs qui ne le voient que comme une pratique parmi tant d’autres… ces ignares ! Que dis-je ? Ces profanes ! Ici, seuls les mieux avisés sont dignes de l’exercer. C’est pourquoi d’ailleurs vous êtes arrivés dans cet endroit ultra secret après avoir résolu une énigme super difficile du Père Fourreur de Fort Boyeur.
En premier lieu, nous devons parler du mot en lui-même avant d’aller taper dans le fond. Il n’aura échapper à personne que bukkake ne fait pas très français aux oreilles quand on le prononce. Hé oui, c’est du japonais puisque cela provient du Japon. Quel dommage que notre grand et beau pays la France n’ait pas inventé le bukkake ! Nous aurions pu crier fièrement Oui oui bukkake ! en lieu et place de lui Oui oui baguette ! Enfin bon, calmons cette peine dans notre cœur et continuons la tête haute *sanglots*.
Déja, qu’on soit d’accord sur l’orthographe, bukkake c’est avec trois k. Pas un, pas deux, pas quatre, pas sept mille huit cent cinquante, trois k. Comme le kux klux kl… heu exemple très malheureux, je retire ce que j’ai écrit de manière rétroactive et mets aussitôt mon avocat sur le coup. Et on place bien les k au bon endroit ! Ce n’est pas bukakke ! Puis, bukkake ne se prononce pas comme macaque mais avec un é à la fin. Vous imaginez l’accent aigu sur le e mais il n’existe pas : n’allez pas le rajouter ou c’est cinquante points en moins pour Gryffondor je ne déconne pas là-dessus ! Et alors ceux qui le prononce en anglais comme cake mais alors vous c’est direct dans les Enfers, vous ne passez pas par la case départ, vous ne touchez pas 20 000 francs.
Sans aucune traduction, Bukkake s’écrit ぶっかけ(si quelqu’un veut m’en faire un tee-shirt super sympa, le texte en rose et le tissu en blanc, ce serait super). Sa racine provient du verbe japonais bukkakeru qui signifie éclabousser d’eau. Cependant, si on dit seulement bukkake, ça veut juste dire éclabousser… vous voyez venir la sauce ?
En effet, le bukkake est une pratique sessuelle consistant à ce qu’un participant se fasse éjaculer dessus par d’autres participants. Cependant, contre toute attente, le bukkake désigne aussi un type de plats où l’accompagnement est versé sur des nouilles. Hé ouais. Si vous commandez dans un établissement japonais un bukkake-udon ou un bukkake-soba vous risquez d’être déçus.
Mais alors, pour un bukkake, combien de personnes faut-il être ? Excellente question Jean-Martin voici un bon point ratus ! Tout le monde sera unanime pour dire que, tout seul, ça ne marche pas. La fâcherie démarre quand on évoque que deux suffisent pour un bukkake : je vous arrête. Dans ce cas précis, ça s’appelle tout simplement une éjaculation faciale. Je tuerai père et mère pour défendre le fait irréfutable qu’un bukkake est qualifiable de bukkake lorsqu’il existe au moins trois participants. C’est une éclaboussure collective. Sinon, quel intérêt de dire bukkake ? Quand il y n’a qu’une seule éclaboussure, c’est une éjaculation faciale. Quand il y en a plus qu’une, un bukkake. Capiche les gadjos ?! Et, s’il faut être au moins trois, il n’existe pas de bon ou de mauvais nombre de participants. Le plus important c’est le lien qui les unit. Je présume qu’entre cinq copains c’est plus rigolo qu’avec trois cents inconnus, quoi que. Mais bon, trois cents, faut nettoyer derrière, bon courage.
Sinon, je dis éjaculation faciale mais en réalité le bukkake, bien que l’on pense tout de suite au visage lors de l’acte finale, ça peut être partout. Il faut bien sûr essayer de tout mettre sur le corps, et si possible le haut, que ce soit le visage, le torse ou même le ventre. On est d’accord pour dire que viser exclusivement le pied droit n’a peut-être pas la même excitation que les parties susvisées (suce et visé hahahaha bon ok je me calme) mais bon, pas de jugement là-dessus, ayons une pensée respectueuse pour les fétichistes. Mais je dirais, qu’au-delà de la cible, le plus important est la manière dont votre corps va s’exprimer au moment fatidique. Si votre visage exprime l’excitation, le plaisir d’offrir, et que, dans le même temps, celui qui reçoit, partage la même chose que vous, c’est tout gagné. Même pas obliger que ça soit en grande quantité, c’est la qualité du geste qui comptera avant tout.
Et on avance, et encore plein d’autres sujets. Un bukkake, qui est au moins de trois participants, ne doit-il compter qu’un seul receveur, tous les autres devant être obligatoirement des donneurs ? Les avis divergent (dix verges hahahaha on se marre bien ici). Je dirais qu’il ne faut pas être extrémiste. Il peut y avoir plus qu’un receveur. Plus on est de fou au milieu, plus on rit. Mais, à mon sens, si on veut vraiment respecter le bukkake, qui veut dire éclaboussure, il faut à mon sens plus de receveurs que de donneurs et que cela se voit. Ainsi, pour illustrer mes propos, si on est trois, il faut un receveur pour deux donneurs. Si on est quatre, toujours un receveur pour trois donneurs. Si on est cinq, il faut à mon sens toujours un receveur pour quatre donneurs. Si on est six, là on peut avoir deux receveurs pour quatre donneurs. Si on est sept, toujours deux receveurs pour cinq donneurs. À partir de huit, on peut admettre trois receveurs, etc. Vous voyez le schéma.
Après, se pose la question du positionnement. Se poser à genoux, quand on est receveur, semble être une évidence. Un classique, diront les expérimentés. Mais il est possible d’être agenouillé ou même allongé. L’essentiel est d’être placé en dessous des donneurs. On reçoit, on fait jouer la gravité sur soi ! nous lance, Max, 37 ans, habitant de Nogent-sur-Marne. Et il faut écouter Max, c’est un bon ce gars.
Et si le bukkake est une matière que l’on peut pratiquer en dehors de toute autre, parce que c’est si bon, rien n’empêche qu’il soit l’acte final d’une pièce de théâtre déjà bien élaborée. Une façon belle de conclure les choses, en quelque sorte.
Je tiens toutefois à dire que la pratique du bukkake peut être réellement dangereuse, vraiment, blague à part. Il avait été rapporté que actrice avait trouvé la mort en s’étouffant de ce précieux liquide blanc. Donc, même si cela reste très rare, faites très attention.
Il y aurait encore tellement de choses à dire sur le bukkake mais ne racontons pas toutes les bonnes choses d’un seul coup. Le bukkake est une aventure qui se vit sur la longueur…
Magnifique article !
Tout à fait d’accord minimum 3-4 donneurs par receveur ! C’est un minimum !
J’ai peut-être mal lu, mais il serait bien de savoir ou de débattre si cette pratique peut se faire partout ? Backroom, terrasse du cox, etc…
Grosse jutée à tous !
C’est dommage que le terme même soit associé à de sales histoires d’abus depuis quelques temps, alors que tu lui donnes plutôt des lettres de noblesse là (auxquelles je souscris). 🙂
Bien écrit !