« c’est l’heure où les têtes sont pleines de vent le cœur ne bat plus que pour le pas qui suit il est lavé de tout rêve de tout amour il n’en veut à personne n’espère ni n’attend rien il bat pour le sang le sang pour les muscles les muscles pour le pas et le pas pour le pas qui suit qui suivra les jambes charrient de la braise dans la pente les huit silhouettes ondoient la nuque courbée le front posé contre le feu du vent comme pour s’y appuyer y trouver une assise ou un repos »